J'ai presque repris la marche

Retour sur un défi fou : le Paris-Colmar

Hello,

T’y a cru ? Pas moi.

La semaine dernière j’ai accompagné un marcheur de grand fond, Vincent De Bontin, sur la mythique course du Paris Colmar.

Qu’est ce que le Paris - Colmar ?

Le Paris Colmar, historiquement le Paris-Strasbourg, est une course de marche de grand fond crée en 1926 où le principe est de rejoindre en marchant (et sans s’arrêter 🫠) la ville de Strasbourg. Soit 525 km en 4 jours.

L’événement a pris plusieurs détours ces dernières années, avant de devenir la course “la Cabu”. Elle a été nommée en l’honneur du dessinateur de Châlons en Champagne, qui a vu les marcheurs traverser sa ville durant des années. C’est une course en étapes étalée sur plusieurs jours :

Jour 1 → Château Thierry - Dormans (59km)

Jour 2 → Chalons en Champagne - Pogny (16.6km) le matin, et Vitry le François - Mognéville (47km) l’après-midi

Jour 3 → Neufchâteau – Gironcourt (35km) le matin, et Brouvelieures – Saint Dié (22.4km) l’après-midi

Jour 4 → Plainfaing – Colmar  (55.4km)

Vincent a traversé toutes ces étapes avec brio. J’ai été impressionnée par sa gestion de l’effort, sa gestion de la fatigue et de ses émotions. Les jour s’enchaînent rapidement et les temps de repos entre les étapes sont plus ou moins longs et reposants : remise du maillot de leader, faire la route entre la ville de fin d’étape et la ville de départ, manger, faire les soins…

Au niveau de l’organisation, il faut minimum 2 personnes dans l’équipe : une qui peut suivre en vélo ou en marchant, et l’autre qui conduit le minibus avec toutes les affaires et surtout pour assurer les arrières sur la route. On était donc 3, avec Laurent qui est aussi un ancien marcheur et qui a fait le chauffeur/soigneur/organisateur pendant ces 5j !

Quel était mon rôle ?

Mon but était d’accompagner au sens large.

Avant de démarrer cette semaine de course, je me posais la question : comment je peux aider en préparation mentale dans ce genre de compétition ? À quoi je peux servir concrètement quand l’athlète est dans l’effort ?

Au début de l’épreuve, Vincent était encore frais comme un gardon, et mon rôle se limitait donc à lui passer les gourdes et remplacer son cerveau, qui était projeté sur les différentes étapes et donc pas disposé à penser aux petits détails et aux horaires.

Mais arrivé sur la fin de la semaine, la fatigue se fait ressentir, il est plus difficile de gérer ses émotions et de garder la motivation pour atteindre Colmar.

Il y a donc eu quelques moments difficiles, où il était important que Vincent soit encore en maîtrise et ne cède pas à ses émotions et aux douleurs. Dans ces cas là, tout ce que je vais pouvoir lui dire ou lui donner comme info a son importance : dire les choses d’une certaine manière, avoir un discours engageant et encourageant mais sans prendre le dessus, ou encore l’aider à se recentrer sur son effort…

Cette semaine m’a permis de voir quel apport je pouvais avoir en compétition et donc de proposer une offre précise et concrète pour les athlètes qui me demanderaient ce type d’accompagnement. Ça m’a aussi permis d’engranger de l’expérience en tant que préparatrice mentale, consolider ma posture et surtout de pouvoir être présente sur l’objectif final là où d’habitude je suis dans l’attente du debrief !

Et si toi aussi tu veux vivre ce genre d’accompagnement pour t’aider à perfer à ton meilleur niveau, clique sur le bouton ci-dessous !

À bientôt pour une prochaine édition,

Eloïse

Moi c’est Eloïse, la préparatrice mentale des athlètes. 🌱

J’ai performé en tant qu’athlète de haut niveau pendant presque 10 ans, et aujourd'hui je suis passée de l’autre côté de la barrière pour accompagner les sportifs comme toi, dans leur quête de performance tout en préservant leur équilibre. Alors, prêt à performer ?

Reply

or to participate.