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J'avais un mental de chips
Hello,
Je remercie Clément, un coaché avec qui j’ai travaillé l’année dernière, pour cette merveilleuse expression “mental de chips”.
Aparté faite, en exerçant auprès de sportifs, en continuant de suivre des athlètes de haut niveau sur les réseaux et en me documentant sur la prépa mentale, je me suis rendue compte que j’avais un mental défaillant ou pas du tout les bonnes clefs quand j’étais moi même athlète de haut niveau.
Cela ne nourrit absolument pas un regret, je suis fière de ma carrière sportive et de ce que je suis devenue aujourd’hui. Nous sommes des êtres évolutifs, donc j’ai aujourd’hui des connaissances et compétences grâce à ce parcours là, que je n’aurais pas dans d’autres cas.
Mais toutes ces recherches, lectures et accompagnements m’ont fait prendre un pas de recul sur moi même.
Qu’est ce que j’appelle un mental de chips ?
Pour moi un mental de chips c’est un mental défaillant, qui se “brise” à la moindre occasion, qui est fragile et qui ne s’inscrit pas dans le temps.
C’est par exemple un manque de confiance en soi, une perte d’identité dans les moments les plus importants, une très mauvaise gestion de son stress, le fait de ne pas se connaître suffisamment, de donner de l’importance à ce que PierrePaulJacques nous dit, de perdre sa concentration à n’importe quel moment…
Du coup, quel est le contraire d’un mental de chips ?
J’ai récemment lu un livre qui m’a fait prendre conscience de beaucoup de chose sur le mental que j’avais, celui que j’ai maintenant et qui m’a donné des tips pour les accompagnements que je fais.
Ce livre c’est “Le mental des champions” de Hubert Ripoll. Ou les 9€ les mieux investis de mon année 2025.
Il a interviewé des grands athlètes français : des champions olympiques, champion du monde et des recordman du monde pour comprendre ce qui les pousse à être n°1, et surtout à le vouloir. Car ce n’est pas donné à tout le monde.
Quel est le mental des n°1 ?
L’auteur commence dès leur début, par leur enfance, quand il leurs pose la question “Quand avez-vous su que vous pouviez être Numéro Un ?”
Souvent les athlètes le savent dès tout petit
Il s’agit pour eux d’une quête de tous les jours, alimentés par une obsession de dominer, inscrite très tôt en eux.
Il enchaîne sur le fait que les N°1 ont des motivations profondes, souvent liées à leur enfance : la projection d’un parent sur leur enfant (souvent, eux mêmes ont souhaité être sportif de haut niveau et ne le sont jamais devenus), une profonde douleur que seul le sport peut combler et leur permettre d’exister (un deuil, le racisme, un changement de pays …) ou simplement la volonté de progresser et de repousser ses limites sans cesse.
Il distingue alors deux types de motivation :
les motivations intrinsèques : où le sportif pratique cette activité pour la beauté de celle ci, pour la progression et la recherche du parfait. Sans chercher à booster son égo ou à la recherche d’une récompense.
les motivations extrinsèques : où le sportif est tourné vers la recherche de la récompense, comble son besoin d’exister. Ici, l’égo rentre en jeu.
Attention, cela ne veut pas dire que parce qu’un sportif n’a pas de douleur ou d’antécédents familiaux, il ne pourra pas performer au plus haut niveau ! Simplement, chaque sportif aura sa motivation, voir les deux types de motivations.
Ce sont aussi des sportifs qui se VOIT n°1. Ils ont cette identité en eux. Donc ils performent avec cette Identité et ils vont pouvoir tout mettre en place pour arriver à leur fin et répondre à celle ci.
Ces sportifs ont une capacité de mémoire incroyable, ils analysent leur match/course et ceux de leurs adversaires pour tout retenir et adopter la meilleure stratégie, celle qui poussera l’adversaire dans ses retranchements ou à la faute pour y voir une brèche et prendre le dessus.
Ils gèrent également l’échec comme personne d’autre : ces sportifs ne cherchent pas de stratégie d’évitement, pour ne pas affronter ce qui les mettrait face à leurs vérités ou pour ne pas affronter des adversaires au dessus d’eux. Au contraire, ils prennent ces échecs comme des apprentissages et en retire systématiquement le positif ou des leçons, qu’ils utilisent pour les prochaines compétitions.
Bref, être Numéro Un c’est à la fois une Identité, des capacités physiques mais surtout des capacités mentale hors normes, qui les pousse à vouloir être sur le toit du monde et à s’en donner les moyens. Car il faut quand même se les farcir les milliers d’heures d’entraînements et de préparation.
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Ce sont des caractéristiques que je n’avais pas.
Je n’avais pas cette soif de réussite, j’en rêvais simplement.
Je n’incarnais pas cette Identité, ou même n’importe quelle identité. Je m’alignais simplement sur la ligne de départ avec un objectif en tête et je me disais que je verrai si il sera atteint, pourvu que j’ai de bonnes sensations pour y arriver.
Je passais du temps à l’entraînement à me préparer, mais sans vraiment aller au bout mentalement, seulement physiquement.
Mais aujourd'hui je souhaite incarner ces caractéristiques dans l’autoentrepreneuriat.
Déjà parce que ma motivation intrinsèque c’est de vouloir aider les autres. Et ma motivation extrinsèque c’est de combler la douleur de la dépression et de l’arrêt de ma carrière, et de briller comme je n’ai pas pu le faire dans le sport.
Attention, encore une fois, ce n’est pas parce que tu n’incarnes pas tous ces éléments ou même aucun, que tu ne peux pas performer. Car beaucoup de choses sont à prendre en compte dans l’équation de la performance : la condition physique, la météo, la petite chance du jour J, …
Mais je t’invite à réfléchir à qui tu es dans ton sport, à ce que tu viens chercher et surtout pourquoi.
Et si tu souhaites être accompagné(e) pour cette quête, je suis là.
Je te propose d’en discuter ensemble, pour t’aider à comprendre qui tu es, ton fonctionnement, et t’aider à performer comme tu le souhaites.
Clique ici si tu veux en savoir plus :
A bientôt pour une prochaine édition,
Eloïse
Moi c’est Eloïse, la préparatrice mentale des athlètes. 🌱
J’ai performé en tant qu’athlète de haut niveau pendant presque 10 ans, et aujourd'hui je suis passée de l’autre côté de la barrière pour accompagner les sportifs comme toi, dans leur quête de performance tout en préservant leur équilibre. Alors, prêt à performer ?
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